Le FOOH : le format vidéo FAKE OUT OF HOME qui inonde les réseaux !

C’est le retour de l’eye contact ! Un format vidéo où notre team d’expert vous parle d’un sujet qui lui tient à coeur. Aujourd’hui, c’est Timothée, notre Monteur Vidéo et Motion Designer qui nous parle du FOOH : Le Fake Out Of Home. Un concept publicitaire basé sur le digital street marketing !

👇 Découvrez son interview juste ici ! 👇

 

Vous êtes sûrement déjà tombé sur ce genre de pub sur les réseaux sociaux : le FOOH, Fake Out-of-Home. C’est LA tendance publicitaire de 2024.

A moins que…ce soit plus qu’une tendance !?

Le principe du FOOH, c’est de mettre en scène une marque dans un espace public… sauf que ce n’est pas réel : c’est de la 3D incrustée sur une vidéo.

Au départ, c’était popularisé par de grandes marques de luxe ou de la mode…Mais, peu à peu, tout le monde s’y met ! Des entreprises de tous secteurs, des acteurs culturels, ou encore des collectivités.


Salut Timothée, ça va ?

Ça va, et toi ?

C’est quoi l’intérêt du FOOH ?

Les gens sont sursollicités par une quantité incroyable de contenu. Du coup, il faut innover pour véritablement attirer l’attention sur sa marque ! Il nous faut… le fameux effet ”Waouh”. Et c’est exactement ce que fait le FOOH : il étonne, et attire l’attention d’une façon nouvelle. On produit du contenu engageant, et potentiellement viral. C’est typiquement du “snack content”, et c’est particulièrement adapté à Facebook, Instagram ou TikTok. Et surtout, c’est l’occasion d’être original et surprenant : on cherche un surréalisme crédible, spectaculaire, voire poétique.


Mais c’est du fake, du coup ?

 

Ouais, et c’est justement là que c’est intéressant ! La spécificité du FOOH, c’est qu’à l’heure des deep fakes, il vient titiller la crédulité de l’audience. En jouant avec la limite entre le réel et le fake, le FOOH sème le doute : “Est-ce que ce que l’on regarde est vrai, ou pas ?”

Bien sûr, il ne s’agit pas non plus de tromper les gens, mais de les intriguer. Il faut donc assumer le surréalisme, et ne pas hésiter à exagérer.


Mais ça coûte super cher à produire, non ?

Eh bien, détrompe-toi ! Certes, c’est de la 3D, et pas n’importe quelle 3D. Elle demande des compétences techniques plutôt rares : …tracking, photoréalisme, simulation physique, compositing.

Mais on parle de micro-contenu : c’est très court, quelques secondes à peine, ce qui limite grandement le coût de production.

Finalement, quand on compare ce que ca coute, et la performance potentielle de la campagne, on se retrouve avec un ratio intéressant.


Comment on fait un FOOH ?

Il nous faut une vidéo prise dans la vraie vie, de préférence autour d’un endroit bien identifiable pour capter l’attention. On peut filmer sur un trépied et chercher un mouvement lissé, voir complètement statique. Ou alors, on peut utiliser un drone. Ou tout simplement, filmer avec un bon téléphone qu’on tient dans sa main.

En tout cas, il faut éviter au maximum les secousses pour faciliter l’étape suivante : le tracking. Il s’agit d’interpréter le mouvement de caméra dans le logiciel 3D.

En parallèle, on modélise et on anime ce qu’on va incruster dans notre vidéo. On termine avec le compositing, où on peaufine l’incrustation. En option, on peut finir avec du sound design, ou l’ajout d’une musique, pour sublimer le tout.

Et voila, plus qu’à diffuser !


Quel avenir pour cette tendance ?

A première vue, on pourrait penser que ce n’est qu’une mode passagère. Que, comme toute tendance, celle-ci finira par s’essouffler. Mais moi, je pense que la tendance que l’on connaît aujourd’hui n’est qu’une avant-garde. Elle va s’enrichir, et évoluer dans des formes inédites. Le FOOH popularise la 3D comme une technique puissante et polyvalente. Il élargit de façon permanente le champ des possibles. Il montre de nouveaux moyens d’expression, et renouvelle le monde de la com’.

Et sinon, une recette à nous partager pour cette autonme ?

Euh.. le plus réconfortant pour moi, c’est les pâtisseries et j’ai un petit faible pour les cinnamon rolls !